La naissance
La mortalité infantile augmente de nouveau en France. Voilà pourquoi je me bats, avec les sages-femmes :
► Pour les mamans et leurs petits, pour le premier jour de leur vie, pas d’accouchement l’œil sur le chrono !
► Pas de course d’une chambre à l’autre !
La jeunesse
« Donner l’envie d’avoir envie », comme disait Johnny. Voilà ce que nous devons, avant tout, apporter à notre jeunesse : avec l’école, avec le sport, avec la culture, avec l’apprentissage, avec du travail. C’est un temps où, par mille expériences, les jeunes doivent trouver leur chemin.
► Ça réclame un accompagnement, de la famille, des enseignants, mais pas seulement : les animateurs ont un rôle. « Animer », en latin, signifie réveiller l’âme !
L'hôpital
C’est le lieu de l’humain, du soin, du dernier secours pour les malades. C’est le service public qui nous a sauvés, qui a sauvé des milliers de vies durant la crise…
► Il nous faut le sauver ! Le sauver des psychopathes de la calculette ! Durant son mandat, Macron a supprimé 19 700 lits… dont 5 700 en pleine année Covid !
► Demain, comme hier, je m’opposerai avec force à la destruction de ce bien commun.
Le numérique
« Je remplis mon dossier de retraite, mais c’est tout sur le site Internet, il faut des codes, des mots de passe, scanner des documents… Même pour les appeler, c’est l’enfer ! » Le numérique a remplacé l’humain. Tous les jours, à Pôle emploi, à la Caf, aux Impôts, chez Orange, pour une carte grise, etc., c’est le même constat : il n’y a plus de guichet.
► À la place, il nous faut lutter pour un « numérique humain » : qui maintienne possible, et sans un labyrinthe, la rencontre d’un agent.
Le travail
Le travail, c’est essentiel : on existe, dans la société, par ce qu’on fait ensemble, par la fierté qu’on en tire.
Ce travail a une valeur : il doit donc être respecté.
► Il doit être mieux payé, permettre à chacun de vivre dignement.
► Il doit être à plein temps, et non des bouts de travail (temps partiels, intérim, uberisés).
► Il doit être stable, et non nourrir une inquiétude : « Que vais-je devenir demain ? Et mes enfants ? »
► Il ne doit pas user les corps et les cœurs (d’où ma proposition de loi sur le burn-out).
► Il doit nourrir les travailleurs, et non les actionnaires, les PDG, les milliardaires.
Le bénévolat
Notre société tient, en partie, largement, sur les bénévoles : des millions de personnes qui, à travers le pays, font vivre les clubs sportifs, des associations, la réderie du village, etc. Elles ne sont pas payées, mais c’est une immense valeur.
► Le minimum, c’est de les accompagner, c’est de les remercier : un grand merci à vous !
► Et c’est de ne pas leur compliquer la vie en les faisant courir après des subventions.
La vieillesse
Le scandale Orpéa l’a révélé : les personnes âgées sont rationnées sur les couches, sur les croûtons dans la soupe, sur les gâteaux Pépito. Pour réduire les coûts, pour satisfaire les actionnaires.
Mais plus largement, partout, dans la plupart des EHPADs, c’est l’humain qui est rationné : c’est une aide-soignante qui n’a pas le temps d’écouter les souvenirs d’une mamie, ce sont des jeux qui prennent la poussière sur des étagères, c’est la douche qui n’est pas donnée…
Et de même, au domicile : ce sont les auxiliaires de vie qui font leur tournée l’œil sur le chrono, le lever, la toilette, le petit-déjeuner, le ménage en une demi-heure.
► Ce rationnement de l’humain doit cesser !
Le décès
Il m’est arrivé, durant mon mandat, de devoir payer des funérailles, aider financièrement des familles.
C’est terrible : qu’à la douleur de perdre un être cher s’y ajoute la misère. Que les premiers jours de deuil soient consacrés à rechercher des sous : « Comment je vais payer l’enterrement ? Comment je vais rembourser ? »
► Je propose un « capital-décès » pour affronter cette épreuve.