Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Je veux vous dire ma fierté, ici. Ma fierté d’avoir porté, durant ces cinq années, vos voix, vos vies, vos visages à la tribune de l’Assemblée. Ma fierté d’avoir parlé, avec franchise, avec colère parfois, à cette « France d’en haut » : est-ce qu’ils vivraient, eux, les ministres, les macronistes, avec les 682 € d’une auxiliaire de vie ? Qu’ils essaient !
Ma fierté d’avoir bataillé, pas seulement dans l’hémicycle, avec des milliers d’amendements, avec des propositions de loi par dizaines, mais aussi dehors, dans les manifs, à l’entrée des usines, sur les ronds-points des Gilets jaunes.
Ma fierté d’avoir remporté mille petites victoires à vos côtés : contre des fermetures de classes, de collèges pour la prime Covid aux aides à domicile, pour un treizième mois aux femmes de ménage, pour un centre de vaccination près de chez vous, pour des investissements chez Valeo, chez Dunlop, pour un congé de deuil en cas de décès d’un enfant…
Ma fierté que vous m’ayez dit, parfois : « Toi, au moins on te comprend… Et tu nous comprends… Continue comme cho min tio gars ! »
Si vous m’accordez un second mandat (révocable), nous en ferons quoi ? Je continuerai, bien sûr, de défendre notre coin de Picardie à Paris. Je continuerai de me bagarrer contre Macron et ses amis de MacKinsey et cie. Je continuerai. Mais au-delà. Au-delà, c’est une mission que vous me confiez.
De tout faire, durant les cinq prochaines années, pour ouvrir un chemin d’espérance entre l’extrême droite et l’extrême argent. De tout faire pour bâtir, pour de bon, une « Union populaire », alliant les Français des villes et les Français des champs, réunissant chez nous Amiens-Nord et le Val-de-Nièvre.
De tout faire, au Parlement, mais ailleurs aussi, dans les médias, à travers le pays, pour que l’emporte « le parti des gens » contre « le parti de l’argent ». De tout faire, de me décarcasser encore, pour qu’à la fin, c’est nous qu’on va gagner !
Mes trois engagements
Député au SMIC
Sur mes indemnités de député, durant mon premier mandat, je n’ai conservé que le Smic. J’ai reversé le reste à des associations, soit environ 3000 euros par mois. Pour mon second mandat : je continuerai à ne percevoir que le salaire minimum… en espérant qu’il augmente !
Pas de cumul des mandats
Par respect pour les électeurs, je n’ai brigué aucun mandat depuis 2017 : ni municipal, ni départemental, ni régional. Pour mon second mandat : je ne cumulerai toujours pas. Être votre voix, c’est un travail à plus que plein temps.
Mandat révocable
Mon premier mandat était révocable : si 25% des électeurs, soit 20 000, réclamaient le changement de leur député, je démissionnais. Trop élevé ! Pour mon second mandat : je ramènerai ça à 2000 signatures, pour rendre ce droit plus effectif.