L'éducation
Face au Département, nous avons sauvé trois collèges. En juin 2018, le président du Département d’alors, Laurent Somon, l’annonçait : les collèges de Domart-en-Ponthieu, de Feuquières-en-Vimeu et Guy Maréchal (Amiens) devaient fermer.
En quelques jours, un collectif d’opposants se dressait, avec une page Facebook et 1600 signatures. Nous avons diffusé largement un tract, avec notamment un graphique officiel : y était démontré que, dans les milieux populaires, les enfants réussissent mieux dans les petits collèges que dans les grands.
Nous avons diffusé largement un tract, avec notamment un graphique officiel : y était démontré que, dans les milieux populaires, les enfants réussissent mieux dans les petits collèges que dans les grands.
J’ai aussi monté le ton sur France Bleu Picardie : « On ne peut pas décider de l’avenir de nos élèves comme si c’était de l’hôtellerie. Le président du Conseil départemental ferme trois collèges avec un raisonnement d’hôtelier : il ne nous parle pas d’éducation, il nous parle de taux d’occupation ! »
Et nous participions à des manifestations à Domart, à Feuquières, et à Amiens devant Guy Mareschal. Face à la fronde, le Département renonçait à ces fermetures : une victoire complète pour les parents d’élèves et les enseignants qui s’étaient bougés.
Nous avons gagné cette bataille. Mais c’est autrement que les collèges sont aujourd’hui attaqués : par les baisses de « dotations horaires ». Et tous les ans, Blanquer attaque, supprime des postes, notamment dans les collèges prioritaires.
L’éducation n’est pas un coût : c’est un investissement, un investissement pour nos enfants. Je me bagarre au rectorat, à l’Assemblée, pour que l’enseignement ne soit pas rationné.
La solidarité
Pendant la crise sanitaire, des habitants se sont regroupés et ont mis en place plusieurs actions de solidarité : collecte de fruits et légumes, distribution de jouets pour Noël, dons de produits d’hygiène, fabrication de protection menstruelles lavables…
Je soutiens ces initiatives par des dons, l’achat de papiers cadeaux, la mise à disposition de ma permanence pour stocker, emballer… Mais cette solidarité « par en bas » ne doit pas masquer les défaillances de l’État. Alors que 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, on ne peut pas se reposer sur quelques bonnes volontés.
Ma permanence
Je vous accueille régulièrement dans ma permanence parlementaire. Pour des problèmes de logement, de factures de gaz ou d’électricité, de CARSAT, de permis de conduire, avec Pôle emploi, la CAF, la Sécu…
Je ne fais pas ça tout seul, évidemment.
Mon équipe est à votre disposition pour essayer de régler les soucis administratifs, pour appuyer vos démarches à la préfecture ou à la mairie.
Le logement
« À cause de l’humidité, mes petits souffrent de l’asthme. On a des certificats des médecins »,
nous témoignait Madame Bentrad lors d’une visite à Amiens-Nord. La santé des enfants, c’est pour nous déterminant : on l’a aidée à obtenir un changement d’appartement. Mais pour les autres, pour les centaines d’autres, il va falloir se bagarrer : pas seulement ici, en Picardie, avec les offices HLM. Mais surtout à Paris.
Je me bats pour une politique en faveur du logement social, qui permette la rénovation, l’isolation et la construction d’habitats pour tous. Là où Macron a sucré plus de 10 milliards.
La rocade
Payer pour contourner notre ville ? C’était le projet du duo Gest-Fouré. Des citoyens qui n’avaient jamais manifesté ont lancé une pétition, pondu un tract et des autocollants. Ils ont même amené le café et les cannelés au péage, rameutant France 3 et leurs élus… On les a épaulés et la Métropole a (un peu) reculé.
Les garages
Les habitants du quartier La Salamandre se plaignaient de la fermeture de leur garages. Nous avons négocié avec leur bailleur social et obtenu une baisse des loyers et la réouverture des garages à l’endroit qu’eux préféraient.
Il n’y a pas de petites luttes. La politique, c’est d’abord l’ordinaire des gens. C’est le carreau cassé dans son immeuble et qui n’est pas réparé, le parcmètre partout, les bus bondés…
Le train
Les passagers de la ligne Amiens-Paris qui montaient dans le train à Longueau devaient s’asseoir par terre. On a fait circuler une pétition dans les wagons et obtenu un rame de plus. Mais cette ligne demeure une catastrophe, et ça empire (retards, trains supprimés…).
Si des voyageurs sont motivés, je les aiderai à monter un collectif d’usagers en colère !